Prédication-culte en duo
Ce dimanche le 24 août, un culte en duo a été proposé par Élisabeth Perrier et Vénus Ticha.
L’une et l’autre a interprété un texte inspiré par le thème des mains.
Élisabeth :
Entre tes mais je remets mon esprit
Du premier a dernier souffle de la vie, des mains accompagnent l’existence .
Elles portent, supportent, relaient, encouragent et témoignent.
Les mains accueillent dans les premières secondes après la naissance le fragile bébé qui vient de quitter le lieu où il était en sécurité.
Ces mains, on les retrouve au chevet d’une vie qui s’achève. Elles sont présence aimante qui assurent.
Mais, entre les deux extrêmes de la vie, dans le quotidien de l’existence, nos mains en saluent d’autres, au détour des chemins, au début et à la fin d’une réunion ou d’une rencontre.
Elles signet ainsi la connaissance et reconnaissance de celui ou celle à qui la salutation s’adresse.
Chaque jour, ces mains partagent la vie de celles et ceux que nous aimons.
Elles caressent et protègent compagne, compagnon, épouse, époux, enfant. De début à la fin d’une vie, elles passent le relais d’une génération en génération. L’attachement d’une main à une autre symbolise le lien indestructible d’un parent pour son enfant, d’un grand parent pour son petit enfant.Cet attachement marque l’amitié d’un enfant à un autre, mais aussi les hommes et les femmes au reste de l’humanité.
En effet, à travers le monde, des mains se rejoignent se serrent, se soutiennent. Nos vies ne sont rien sans sans cette chaîne d’amour où les hommes, les femmes et les enfants se tiennent les mains.
Les mains créent, fabriquent, écrivent ce dont le monde a besoin .
Ces mains de toutes les tailles, de toutes formes, de toutes couleurs, calleuses ou douces sont le signe d’un amour universel, d’une complémentarité, de la vie qui se transmet. Il n’est pas rare que nos mains soient à l’origine ici ou là de chaînes de paix et de fraternité. Rien n’est plus important : c’est rassurant de savoir que l’on peut compter sur d’ autres mains que les siennes.
C’est rassurant de sentir cette présence des mains qui soutiennent, secourent, et relèvent l’existence.
Alors, quand toutes les mais semblent vous avoir lâchés, que vous même, lâchez prise, nous comprenons Jésus et sa confiance en d’autres mains que celles humaines. Dans ces mains est gravé chacun de nos noms. Ces mains si souvent posées sur nous, ces mains, qui nous ont retenues, qui nous ont entraînées, parfois malgré nous sur divers chemins.
Ces mains qui ont façonnés le monde, ces mains qui ont reçu nos prières, qui ont élevé notre louange, sont là, et resteront là jusqu’au bout de notre vie. Au dernier jour, nous pourrons nous aussi avec confiance, remettre notre esprit, notre dernier souffle entre les mains de Dieu. Ces mains qui comme au troisième jour vont nous relever, nous ressusciter.
Ma force est ma confiance sont tout entières dans ces mains si présentes au quotidien.
Vénus
Les mains de la prière
Toi notre Dieu, tu nous as créés avec un corps,
avec des jambes pour aller à ta rencontre,
avec une tête pour penser,
avec un cœur pour apprendre à aimer.
Toi, notre Dieu, tu nous as donné des mains
pour serrer d’autres mains, et non pour les fermer en poings violents.
Les mains ouvertes comme une offrande, comme une prière de demande et de merci.
Les mains qui bénissent, les mains ridées, abîmées, qui reçoivent le pain de vie.
Toi Jésus avec tes mains, tu as relevé le pauvre, l’exclu…
tu n’as pas jeté la pierre, tu as partagé le pain,
tu as porté ta croix. Toi Jésus avec tes mains,
tu as fait passer Thomas du doute à la foi.
Les mains du ressuscité nous invitent à espérer, à nous prendre en main,
à ne pas baisser les bras devant la mort et l’isolement.
Toi notre Dieu, apprends-nous à mieux partager,
parce que nos mains sont telles que nous les utilisons,
elles sont le prolongement du cœur,
elles disent notre façon d’aimer,
elles deviennent ainsi tes mains, celles qui donnent la Vie.